17/05/2018

Tout a commencé en 2012. A l’époque, je me rappelle m’être dit « écris mon jérém, écris pour ne pas oublier plus tard les affres du régime, écris pour tenir bon ». Ce fut le début d’une belle et longue aventure. Chaque saison, le texte s’est nourri de nouvelles expériences pouvant se classer en deux catégories : celles à reproduire, celles à éviter. S’est alors posée la question de témoigner : pour que cette expérience puisse servir aux prochaines générations de Poids Légers. Mais parallèlement, à travers mon métier de kiné je rencontrais des patients aux profils différents du mien, certes, mais avec un objectif similaire : gérer et contrôler leur poids. Ils étaient hors du microcosme de l’aviron et à des années lumières de mes contraintes d’entraînements, mais leurs doutes, leurs découragements, leurs questionnements ressemblaient souvent aux miens. Comme si toute personne ayant déjà essayée un régime devait inéluctablement vivre certaines choses. Comme si toute personne, homme-femme, sportif ou non-sportif qui souhaite contrôler son poids pouvait s’appuyer sur des principes universels et incontournables. Je n’ai évidemment pas fait ramer ni fait descendre tous mes patients à 70 kg, mais, fort de mon expérience professionnelle et de mon vécu, j’ai pu les conseiller et les accompagner pour atteindre leurs objectifs. En résumé, pour aller chercher l’or, pour pouvoir remarcher, ou pour renfiler son maillot de bain avant l’été, même combat !
Sa sortie en Librairie est prévue le 29 Mai. Il est d’ores et déjà possible de le précommander en ligne : sur le site de ma maison d’Édition (Synchronique Editions), ou sur les sites culturels et de vente en ligne (Fnac, Amazon, Cultura,…).
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Publié par azouj
01/10/2017

Crédit Photo : FFA (Daniel Blin)
Bras dessus, bras dessous. C’est ainsi que se termine ce championnat du monde ! J’ai longtemps hésité pour l’illustration, mais j’ai finalement choisi cette photo. Je trouvais qu’elle était assez fidèle au moment.
Une finale haletante et pleine de suspense…avec ses péripéties, mais on en rigole déjà ! Le petit « dérapage » au départ ne nous a pas empêchés d’aller chercher ce titre. Cet incident aurait pourtant pu nous crisper ; bien au contraire, il ne fit que décupler notre envie. Le corps peut être surprenant dans ces moments. Face à une situation aussi critique, de stress maximum, il sait trouver des ressources insoupçonnées. Le psychisme y est aussi pour quelque chose. Mais quoi qu’il en soit, j’ai rarement démarré une course avec autant d’intensité et de détermination. Ce fut tellement galvanisant que les 10 coups d’après « suffirent » à reprendre la tête de la course. J’ose à peine imaginer le coup de massue pour nos adversaires. Mais n’était-ce pas l’unique moyen de tuer tout espoir chez eux ? Je crois qu’au fond, nous n’étions pas prêts à partager le gâteau aujourd’hui….et ils l’ont vu ! Mais cela ne les empêcha pas d’attaquer. A chacun son tour : italiens, chinois, polonais, belges…tous tentèrent crânement leur chance. De mon côté, tout semblait s’être arrêté, comme si mon esprit était parti, comme happé, emportant avec lui toute sensation de douleur. Je n’avais qu’une obsession: relancer et mettre le plus d’écart. Nos amis transalpins firent pourtant le « show » dans le troisième 500m, mais leur tentative se solda par un non-lieu, pire, elle aurait pu leur couter leur deuxième à l’arrivée. Quoi de plus dense et plus spectaculaire qu’une course de poids léger ? Vous l’avez vu, jusqu’au dernier coup l’issue est incertaine. Heureusement pour nous, l’écart était suffisant à ce moment pour ne pas subir ! Le « BIP » final fut pourtant une délivrance. Les quelques coups de pelles donnés juste après la ligne évitèrent que l’acide lactique ne monte trop vite. La joie explosa vraiment en posant le pied au ponton. D’abord l’accolade, puis les interviews. S’en suivi la remise des médailles…et la marseillaise ! Quelle plaisir de la chanter ! On ne s’en lasse jamais !
Une fois terminé et rentré au ponton, les contrôles s’enchainèrent : pesée du bateau, puis contrôle anti-dopage pour moi. Un de plus (j’ai décidé d’arrêter de compter). Il fallut ensuite démonter le bateau et le charger dans le container.
Dernier jour de finales demain. Changement de tenue : nous serons dans les gradins pour encourager et supporter les deux doubles TC français (Matthieu/ Hugo et Hélène/Elodie). Quand je vois le niveau de stress que ça génère d’être spectateur et regarder les autres, je crois que je préfère ramer. Mais cette fois, les pelles seront dans leurs mains. Nous ne pourrons qu’user de notre voix pour les accompagner.
Pour ceux qui souhaiteraient revoir notre course, voici le lien (pour les curieux, notre premier coup apparait en « slow motion » tout à la fin).
Je terminerai par des remerciements. Merci pour vos messages instagram, face book ou whatapp ; vos textos, vos mails, vos signaux de fumée, vos pigeons voyageurs, vos lettres, vos télégrammes…je n’ai pas eu le temps de répondre à tout le monde mais chacun d’eux m’a touché.
Bien à vous.
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Publié par azouj
29/09/2017

Crédit Photo : FFA (Daniel Blin)
Nous voici dans le dernier carré !
Ultime entrainement ce matin, ultimes kilomètres pour peaufiner les réglages et les sensations avant la finale de demain. Le bassin n’était pas parfait mais suffisamment bien pour nous donner l’impression d’être productif.
Cette demi-finale s’est déroulée comme nous l’avions imaginé. Avant le départ, tous les voyants étaient au vert, nous nous sentions prêts ! J’étais plus inquiet sur ma capacité à gérer la chaleur que sur notre forme. Mais tout s’est bien déroulé. Nous avons embarqué suffisamment d’eau cette fois pour nous hydrater et nous rafraichir.
Pour cette course, les consignes de l’entraineur sont restées les mêmes : se méfier de tout le monde, partir fort, limiter le nombre de séries, faire du coup par coup, accélérer sur la fin pour mettre le plus d’écart avec le deuxième. Ces mots ne changent jamais, ils semblent revenir comme un refrain. Chaque étape est l’occasion de se remettre en question, de remettre les compteurs à zéro. Cet exercice n’est pas facile mais il évite les mauvaises surprises. Surtout face à un bateau polonais revenu à son meilleur niveau.
Notre départ fut meilleur que dimanche. Nous sommes partis devant dès les premiers coups. Les écarts et les positions se sont rapidement figés, surtout avec les polonais. Ce fut ensuite une course d’attente, une course où j’ai « laissé passer les coups » tout en me concentrant sur chacun d’eux ; un mélange entre concentration technique et gestion de l’effort. Le plan du coach fut appliqué à la lettre jusqu’au bout ! Ce fut grâce à notre enlevage (= sprint final) que l’écart se creusa significativement avec nos dauphins. Nous franchîmes finalement la ligne en 6’18’’10, avec presque trois secondes d’avance. Nous signâmes au passage le meilleur temps au générale, de quoi nous mettre définitivement en confiance pour demain.
Rendez-vous donc ce samedi à 16h53 pour le dénouement. Voici la startlist :
BELGIQUE / CHINE / ITALIE / FRANCE / POLOGNE / ALLEMAGNE
Il aurait été difficile d’espérer mieux. Nous sommes bien entourés. Il faudra « juste » se méfier des chinois qui font un superbe début de championnat.
Pour suivre l’épreuve en direct, voici le lien de la FISA. Je sais que certaines chaines françaises doivent rediffuser l’évènement (France O et L’Equipe 21), mais je suis sûr que vous n’aurez pas de « mauvaise » surprise avec ce lien.
Je conclurai cette article avec le titre de champion du monde que vient de remporter notre 4x poids léger. Quelle course ! Elle fut incertaine jusqu’au bout, mais nos Frenchies ont eu le dernier mot face aux anglais. La première Marseillaise vient de sonner, merci messieurs !
Devant l’émotion j’ai forcément une pensée pour Stany (mon ancien coéquipier). Un titre de plus, à la nage, et devant les Rosbeef ! Tu le sais, à chaque victoire son histoire, mais celle-là aura une saveur particulière, j’en suis sûr !
(Voici le lien de leur finale pour ceux qui l’auraient raté)
Bonne soirée. A demain !
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Publié par azouj
08/04/2017

Crédit Photo : Média Aviron
Enfin je trouve le temps de vous écrire pour revenir sur ce week-end de compétition et cette finale épique.
Après une semaine de soleil, la pluie aura fait son grand retour pour Aiguebelette. Mais à choisir, je préfère les gouttes au vent. Car elles assurent généralement de meilleures conditions de navigation. Quoi qu’il en soit, l’issue de la régate ne reposait pas sur les prévisions météorologiques. Depuis le début de la semaine je me sentais en forme. De mon B4 (2000m progressif) à l’ergomètre sur Valenciennes jusqu’au B5 (500m cadence course) la veille des courses, les sensations étaient bonnes et les repères chronométriques aussi. Le régime ne m’a pas mis en délicatesse non plus. Bref, j’étais prêt à en découdre. Heureusement d’ailleurs car la concurrence allait être différente cette année ! Le tirage des Séries me laissa un peu de répit. La difficulté sur cette première journée vint surtout de la pesée. De son horaire plus précisément. Il fallut attendre midi pour monter sur la balance officielle. La matinée parut relativement longue, surtout quand votre horloge biologique interne vous réveille à 6h du matin. Heureusement la journée de dimanche n’allait pas poser de souci de ce côté-là : la demi-finale était programmée le matin et la finale quelques heures plus tard. C’est la récupération entre les deux qui allait être primordiale. Je m’attendais à tout sur la demi-finale. Beaucoup de scénarios étaient envisageables mais c’est finalement le meilleur qui se produit. Peut-être aussi parce que mon appréhension nourrit ma volonté de me mettre à l’abri : j’ai pris un super départ et me suis rapidement retrouvé aux commandes. Maxime Ducret et Benoit Baratin ont emboîté le pas tout en creusant l’écart sur le reste du peloton. A mi-chemin l’issue était scellée. Nous étions trois bateaux en tête pour trois places. Jusqu’à l’arrivée, presque aucune attaque ne fut placée, chacun se « contenta » de garder son rang pour limiter les dépenses énergétiques en perspective la grande finale. Le timing fut ensuite serré : tout juste le temps de rentrer se changer, se restaurer, faire une mini-sieste et ranger ses affaires…c’était l’heure ! Seul bémol, la digestion ! Trop content de passer la dernière pesée du week-end je n’ai pas su me raisonner sur le déjeuner. Une erreur de débutant qui me valut quelques peines sur le footing d’échauffement. Je me sentais ballonné et mon estomac ne cessait de me rappeler mon erreur. Heureusement, au moment du départ, l’adrénaline masqua bien des maux. Une fois aligné dans mon couloir, je n’avais d’attention que pour le drapeau de l’arbitre. En attendant le signal, je me repassais en boucle les mots de mon entraîneur. Les possibilités n’étaient pas infinies. Soit Hugo chercherait à faire la course devant, auquel cas il faudrait rester au contact et faire une course d’attente ; soit il me laisserait les commandes et tenterait de me doubler sur le finish, auquel cas il faudrait me mettre à l’abri avant les derniers 250m. Mais sur le départ, aucune question à se poser ! Dès que le drapeau s’abaissa je ne retins pas mes coups. Je donnai le maximum pour lancer ma coque. L’enchaînement fut légèrement moins bon que le matin mais me permit néanmoins de sortir en tête des starting-blocks. Il fallait donner du rythme, beaucoup de rythme et le garder, c’était l’une des consignes de l’entraîneur. Ce fut ma tâche principale sur le premier 1000m. Les écarts ne se creusèrent pas de suite. J’essayais de contrecarrer chaque attaque. Hugo était à moins d’une longueur et Maxime pointait juste derrière. Les écarts semblaient se stabiliser. A la mi-course l’intensité reprit un cran. La cadence grimpa de deux coups, la différence commença à se faire avec le reste du peloton, laissant présager un duel avec Hugo pour la victoire. Et ce qui devait arriver arriva : ce fut un immense mano à mano sur le reste du parcours. Une succession d’attaques et de réponses. Une vraie surenchère ! La cadence n’avait plus de limite, il fallait rester devant absolument. En plaçant une grosse accélération à 700m de la ligne, je pensais m’octroyer un répit, en vain ! Nous avions chacun décidé d’aller jusqu’au bout…au bout de nous-même ! Il fallut donc sortir le grand jeu pour venir à bout de Goliath. Une légère brise souffla au passage des derniers 250m, c’était le signale ! La cadence monta encore d’un cran 41…42…43…je savais qu’il me restait 30 coups de pelles à donner. 3×10 dans ma tête pour avoir l’impression que ça passe plus vite. « 10…allez, encore 10…allez plus que 10…..OUF ! » Sauvé ! Le BIP venait d’arriver. Ce bruit de corne à peine audible venait de me libérer et de livrer son verdict. C’était fait, avec une petite longueur d’avance, juste assez pour éviter de sortir la photo-finish. Je pouvais enfin savourer. La remise des récompenses se fit avec le sourire, un sourire qui reflète bien les valeurs de notre sport : celles d’athlètes qui ont tout donné et qui se saluent en attendant qu’une chose…une revanche, tout simplement parce qu’on aime ça !
Le retour sur Lyon s’est bien passé. L’avantage d’Aiguebelette c’est la proximité. C’est un peu comme courir à domicile. Car rentrer chez soi en moins d’une heure, c’est une réelle chance.
Une autre semaine est sur le point de se terminer. Les conditions météo ont été bonnes. Nous n’avons eu que deux jours de vent. Les températures sont si agréables qu’on rame en combinaison. C’est l’occasion de prendre de l’avance sur le bronzage. J’ai fait ma dernière séance de musculation au Pôle France mercredi. Une page se tourne avec mon départ pour Valenciennes. Presque 10 ans après mon arrivée, les barres vont enfin pouvoir se reposer ! Idem pour mon activité au cabinet. J’ai prodigué mes derniers soins hier. Cela faisait quatre ans et demi que j’y étais. Difficile de dire au revoir parfois, surtout aux patients que je suivais depuis longtemps.
J’étais jeudi au collège Bréart à Mâcon. J’ai passé l’après-midi avec les classes de 6ème pour leur partager mon expérience, qu’ils puissent essayer l’ergomètre et poser des questions. Ces moments sont toujours difficiles à organiser entre les entraînements et le travail, mais chaque fois c’est un vrai plaisir de pouvoir le faire.
Le repos va maintenant prendre le pas. Il s’agit d’arriver en forme à Cazaubon dans une semaine. Le week-end s’annonce relativement tranquille pour moi. Je vais en profiter pour croiser du monde avant mon grand départ dans le nord.
Bonne journée !
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Publié par azouj
17/04/2016

Crédit Photo : Bzac Prod
Bonsoir, les évènements s’enchainent plus vite que prévu. N’ayant pas eu le temps de faire de récupération après la finale à Cazaubon, je suis allé tourner les jambes sur le vélo, lundi matin, juste avant de filer au cabinet. Il s’agissait de mes derniers jours d’activité. Une ultime semaine de travail avant de ne me concentrer sur un objectif, Rio 2016 ! Mes collègues ne semblaient pas très inquiets à l’idée de ne plus me revoir avant Septembre. Ils paraissaient même amusés par la nouvelle, notamment ceux pour qui c’était déjà le cas. Il faut reconnaitre que les stages et mes absences à répétition pouvaient donner cette impression. Après avoir réglé mes derniers impératifs administratifs, je suis parti la tête légère vendredi après-midi. Je serais surement amené à repasser pour traiter quelques papiers, mais de manière très ponctuelle.
Le contrecoup du championnat n’est pas arrivé de suite, mais quelques jours après la finale. Vers le milieu de semaine. Heureusement, le programme d’entrainement ne prévoyait pas grand-chose. Comme une mini parenthèse, ou une mini-trêve avant de repartir. Tout semblait décidément bien s’accorder. Surtout que la météo n’était pas au rendez-vous ! Cette planification allégée tombait donc à pic. La reprise de la musculation fut probablement la seule grosse contrainte. Et je ne fais pas état des traditionnelles courbatures qui l’accompagnent. Au final, je n’ai presque pas remis un pied dans mon skiff. Sur mes trois sorties hebdomadaire j’ai ramé en 2x, 4x et 1x. C’était l’occasion de changer les repères et de préparer indirectement l’entrée en stage. Car dès le dimanche soir, nous nous sommes rejoints sur Aiguebelette pour un premier regroupement de travail. Le matériel a été déchargé, monté et réglé le lundi matin avant la sortie. L’hébergement n’a pas changé. Mise à part quelques embarcations locales, le bassin nous était dédié. Nous n’avons fait que du double avec Pierre. Stany était en skiff. Suite à sa dernière infiltration il n’a repris que progressivement les kilomètres. J’ai encore été désigné pour un contrôle anti-dopage. C’était mardi matin, juste avant de partir de l’Hôtel. Un contretemps qui a légèrement bousculé l’organisation de la journée. Mais heureusement les conditions sont restées bonnes pour la sortie, comme si le bassin nous attendait. C’est le quatrième contrôle en quatre mois, la moyenne reste bonne. Le travail en double a été très productif. Les sensations d’Afrique du Sud sont vite revenues. Chaque kilomètre nous faisant un peu plus progresser.
Nous sommes rentrés chez nous hier. Une petite semaine à domicile nous attend avant de repartir pour le Jura et sa base nautique de Bellecin. Déjà pressé d’y être !
Pour ceux qui n’étaient pas là, voici le Lien vidéo de la finale de Cazaubon !
Bonne soirée.
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Publié par azouj
24/06/2015

Crédit Photo : FISA
Bonsoir, je trouve enfin le temps de vous écrire…Mais quel week-end encore ! Le bilan est juste magique ! Les performances n’ont pas arrêté de s’enchainer. Pierre a encore une fois marqué les esprits en s’imposant en grand patron dans cette finale et en reléguant son dauphin à presque cinq secondes, chapeau ! Damien signe une belle sixième place pour sa première sortie internationale de l’année.
La chaleur était moins pesante que la veille. Par sécurité nous n’avons embarqué que 25min avant le départ. L’échauffement fut laborieux : les bateaux suiveurs et les caméras étaient focalisés sur les courses sans se soucier de la vague qu’ils pouvaient occasionner pour les embarcations remontant le long du balisage. Malgré le contexte nous sommes arrivés en bonne et due forme dans les starting-blocks. Nous étions entre les italiens et les anglais : une position idéale pour avoir un bon contrôle visuel sur nos principaux adversaires. Dès les premiers coups le décalage se fit avec le bateau transalpin. Mais à ce moment de la course le danger venait plutôt de bâbord. Contrairement à la demi-finale l’embarcation britannique était partie sans complexe. Leur excellent départ les plaça aux avant-postes. L’espace d’un instant je crus revivre la finale de Poznan. Mais notre passage à mi-parcours effaça ces doutes : les italiens faisaient l’effort pour réduire l’écart quand les anglais affichaient les premiers signes de fatigue.
Malgré toutes les informations que Stany a pu me donner pendant cette course les repères ont vraiment manqué. J’ai eu beaucoup de difficultés à me repérer et identifier les points de passage. La course m’a semblé interminable. Mon attention s’est principalement portée sur la technique et la respiration. J’ai calibré mes efforts pour donner le maximum sur chacun des 240 coups de cette finale, pas un de plus ! A tout ça vint s’ajouter l’expérience dont bénéficie notre bateau : le feeling est immédiat et les relances sont non-verbales. On pourrait croire à un sixième sens : l’écoute de l’autre est totale et l’osmose quasi-parfaite.
Avec 6’09’’26 d’efforts nous nous offrons la victoire, signons un nouveau record et temps de référence en Coupe du Monde, et récupérons le chasuble jaune de leader. Il s’agissait donc bien d’un week-end magique !
Le retour sur Lyon s’est fait dans la soirée. La journée de lundi fut bien remplie avec deux entrainements et des rendez-vous au cabinet. J’étais sur Niort hier et aujourd’hui, au siège de la MAIF. Nous étions plusieurs de l’équipe de France à faire le déplacement pour rencontrer les principaux acteurs de notre partenaire officiel.
Je reste toute la fin de semaine sur Lyon. Sur le programme d’entrainement les séances de musculation reprennent demain soir. Les courbatures seront surement au rendez-vous !
Bonne soirée !
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Publié par azouj